Le reporting extra-financier

Dans le contexte actuel, où les enjeux environnementaux et sociétaux se placent à la tête de nos priorités, le reporting extra-financier représente un excellent moyen, pour une entreprise, de valoriser ses actions et son impact sur la société et l’environnement. Cela lui permet de quantifier sa responsabilité sociale et de s’inscrire au cœur d’une démarche de développement durable.

Le reporting extra-financier met en lumière la responsabilité sociale de l'entreprise en allant au-delà des simples données financières de ses activités. L'idée que les activités d'une entreprise puissent avoir des conséquences non seulement économiques, mais également environnementales et sociales, s'est imposée en France et à l'international, ce qui a donné lieu à la création d'une réglementation.

Toutes les entreprises ne sont pas concernées par ce reporting. En effet, celui-ci doit être effectué par les entreprises d'au moins 500 employés, les entreprises non cotées dont le chiffre d'affaires dépasse 100 millions d'euros, et les entreprises cotées dont le chiffre d'affaires représente plus de 40 millions d'euros.

Ce rapport regroupe 3 thématiques différentes :

• La thématique environnementale, qui prend en compte l'utilisation d'alternatives durables, la gestion des déchets et de la pollution, et la politique générale de l'entreprise concernant l'environnement.

• La thématique sociale, qui considère l'organisation du travail, l'emploi, la sécurité et la santé des collaborateurs, et la mise en valeur de l'égalité des chances et de la diversité.

• La thématique sociétale, qui prend en considération l'impact économique, social et territorial des activités de l'entreprise, les méthodes de sous-traitance et les fournisseurs, le respect des droits de l'homme, ainsi que les relations avec les différentes parties prenantes de l'entreprise.

Ce rapport doit contenir certaines informations indispensables en lien avec l'environnement et la société. Par exemple, on doit y retrouver la présentation détaillée des activités de l'entreprise, l'analyse précise des principaux risques RSE, les politiques qui sont appliquées par l'entreprise et leur résultat, ainsi que différents indicateurs de performance. Ainsi, si un risque a été identifié par l'entreprise mais qu'elle n'a instauré aucune politique, elle sera rappelée à l'ordre. Elle devra aussi s'expliquer si un ou plusieurs thèmes clés, comme le développement durable ou le changement climatique, ne sont pas abordés.

Pour étayer le rapport, l'entreprise peut utiliser différents indicateurs environnementaux tels que la consommation d'énergie, les émissions de gaz à effet de serre, ou encore la quantité de déchets produits.

Pour marquer des points supplémentaires, certaines données peuvent être ajoutées au dossier. C'est notamment le cas du bilan carbone, qui prouve que l'entreprise cherche à avoir un point de vue objectif sur son impact environnemental. La mise en forme du document est également importante : en ajoutant des graphiques, des photographies, des vidéos explicatives ou des infographies, l’entreprise pourra rendre le contenu du rapport plus vivant pour son lecteur. En effet, un dossier de plusieurs centaines de pages sans aucune mise en page n’aidera pas le grand public à lire et à assimiler correctement toutes les données.

Datacross est un logiciel conçu pour aider les entreprises à réaliser des reportings financiers et extra-financiers. Il permet d'adapter rapidement les rapports aux objectifs et aux réglementations en matière d'environnement, de social et de sociétal. En valorisant les initiatives environnementales, il répond à la demande croissante de transparence et de responsabilité. Ses fonctionnalités incluent des outils avancés de contrôle, l'automatisation des rapports, et des options de personnalisation.

Pour plus d'informations sur la CSRD et le reporting extra-financier, consultez cet article : Comprendre la CSRD et l'obligation de reporting extra-financier.